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-- histoire globale le blog recherche menu principal aller au contenu principal aller au contenu secondaire pourquoi ce blog ? mondialisation histoire connectée histoire comparée histoire économique big history histoire environnementale géohistoire histoire par les sources méthodologie livres relectures entretiens navigation des articles ← articles plus anciens 1939-1950 : l’émergence du mondialisme ? (partie ii) publié le 4 novembre 2017 par vincent capdepuy 1 suite de mes réflexions sur l’ouvrage d’or rosenboim, the emergence of globalism. visions of world order in britain and the united states, 1939-1950 , paru cette année aux princeton university press. géopolitique mondialiste ou mondiale ? or rosenboim, s’appuyant sur un article majeur de henrikson paru en 1975, insiste à plusieurs reprises sur l’importance du rôle de la cartographie dans la modification de la perception du globe durant la première moitié des années 1940. pour avoir également consacré un article à cette question, je ne peux qu’acquiescer. en revanche, je reste circonspect sur le choix de mettre l’accent sur owen lattimore et nicholas j. spykman ; et pour le dire simplement, je ne comprends pas la logique de son propos. elle commence le chapitre 3, « géopolitique et ordre régional », en affirmant que « durant et après la seconde guerre mondiale, aux états-unis, plusieurs géopoliticiens ont développé leur vision du monde d’après-guerre sur la base d’une définition du monde comme un système géographique compact, petit et spatialement clos. » mais elle termine sur le constat que « les visions mondiales de lattimore et spykman utilisaient la géopolitique pour conceptualiser les nouveautés politiques d’après-guerre comme des espaces régionaux – plutôt qu’universels » ; et qu’« ils rejetaient les idées simplistes à propos de l’unité universelle car pour eux, l’ordre politique et géographique actuel révélait un haut degré de diversité et d’incohérence. » l’analyse proposée par or rosenboim du livre de nicholas j. spykman, par exemple, ne me paraît particulièrement contestable. celui-ci est très clair dès le début du premier chapitre de son ouvrage, the geography of the peace , publié en 1944, un an après sa mort. il aborde successivement trois routes vers la paix. la première est celle, envisagée depuis plus d’un siècle, d’une coopération internationale. mais, selon spykman, cette solution ignore le fait que les états ont des intérêts divergents, des valeurs différentes, des degrés de développement inégaux, et donc qu’ils ne peuvent pas s’entendre, « avec toute la bonne volonté du monde ». pour d’autres, reconnaissant cette incapacité des états à s’organiser en un système viable, il faudrait que le monopole de la puissance soit exercé par un « super-état ». les autres états seraient ainsi dépourvus d’armement et la sécurité serait assurée une force de police mondiale. mais ceci impliquerait des valeurs communes reconnues par l’ensemble des peuples du monde. il faudrait qu’il existe une communauté mondiale comparable aux communautés nationales. il est cependant évident que cette société internationale n’existe pas encore et que tout plan pour un état mondial ne pourrait donc concerner qu’un futur lointain. la troisième solution pour l’organisation de la paix dans le monde implique de reconnaître l’existence de puissances. les états seraient engagés dans un système de sécurité collective fondé sur l’engagement de chacun à protéger les autres, ce qui permettrait d’envisager une réduction des armements. ce système reposerait sur la capacité des grandes puissances à bien comprendre leurs propres intérêts et à maintenir une sorte de « paix armée », pour reprendre l’expression de raymond aron. le reste de son analyse s’appuie sur certaines configurations de l’espace mondial et emprunte notamment à halford j. mackinder. sans l’ombre d’un doute, spykman ne peut pas être considéré comme un mondialiste. au nom d’un certain réalisme, qui consisterait à ne pas céder aux illusions d’une entente mondiale utopique, spykman conclut sur l’idée que la paix, c’est-à-dire l’intérêt des états-unis, ne pourrait être assurée que dans la prévention de toute alliance entre les régions du « rimland », la frange sud de l’eurasie selon mackinder, qui permettrait à une nouvelle puissance hégémonique de menacer les états-unis, la russie et la grande-bretagne. ce chapitre illustre, me semble-t-il, parfaitement le malentendu entraîné par la définition utilisée par or rosenboim de la notion de « globalism » (« mondialisme). assurément, spykman ne défend aucun mondialisme. s’il figure donc par les auteurs clés de l’étude d’or rosenboim, c’est parce qu’il prend en compte le fait qu’il existe désormais un espace-monde. telle serait finalement ce qu’elle entend par mondialisme : l’intégration de la mondialité de l’espace politique à l’échelle globale. soit. mais ce n’est pas si simple… constituer le monde dans un autre chapitre, or rosenboim étudie le mouvement constitutionnaliste qui s’est réuni à chicago après-guerre. le fait n’est pas inconnu, il trouve sa place, comme il se doit, dans l’ouvrage de rolf paul haegler, histoire et idéologie du mondialisme , paru en 1972. mais celui-ci considère que « malgré le haut niveau intellectuel du comité, on ne saurait affirmer que l’influence du plan de chicago ait été grande parmi les mouvements mondialistes, même parmi les partisans de la ligne maximaliste. » sans remettre en question cet avis général, l’analyse d’or rosenboim, appuyée notamment par une lecture des archives de la commission de chicago, est beaucoup plus développée. ce comité de chicago trouve ses racines dans un appel lancé en novembre 1940 par un collectif d’intellectuels états-uniens et européens effarés par le désastre militaire de mai 1939 et par l’absence d’implication des états-unis. cependant, l’ouvrage, the city of man , dépassait la guerre en cours et proposait une réflexion sur l’après-guerre. constant l’échec de la société des nations, ses auteurs considéraient que la « cité de l’homme » devait être bien plus qu’une simple organisation internationale ou intercontinentale, elle devait être « la nation de l’homme incarnée dans l’état universel, l’état des états ». leur modèle était le système pluraliste des états-unis, qui leur apparaissait capable de maintenir un équilibre entre l’autonomie locale et l’autorité unitaire à l’échelle, quasiment, d’un continent, et qui semblait transposable à l’échelle du monde entier. « ces deux mouvements – centripète et périphérique – sont essentiels l’un à l’autre ; le premier sans le second serait la tyrannie, le second sans le premier serait le chaos. […] la diversité dans l’unité et l’unité dans la diversité seront les symboles de la paix fédérale dans la démocratie universelle. » cependant, en 1939-1940, il leur semble évident de se tourner vers la puissance états-unienne. « ceci – dans la plus large mesure du leadership mondial pour la communion mondiale dans la camaraderie de l’homme – est la destinée de l’amérique, aussi manifeste que non désirée, puisqu’on a laissé les nations anglophones “se battre seules”, et que tout le monde doit sombrer à moins que nous prenions la barre. » ainsi, la pax americana serait « un préambule à la pax humana ». après-guerre, le rôle accordé aux états-unis est relativisé. dans le projet de constitution mondiale, rédigé en 1947-1948, il n’en est plus question. à la question épineuse du mode de représentation, il a été proposé que la convention fédérale soit constituée de délégués élus directement par les peuples de tous les états, selon un mode proportionnel de un élu pour chaque million d’électeurs. cette proposition allait va à l’encontre du principe adopté dans la charte des nations unies de « un état, une voix ». par ailleurs, cette convention fédérale aurait été subdivisée en neuf collèges électoraux correspondant à des aires régionales constituées de nations et de cultures apparentées, à savoir : l’europe, outre-mer incl
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